20/03/2025 Temps de lecture 12min
Le matériel :
Lorsqu’il s’agit de choisir le bon matériel pour la peinture à l’huile et à l’acrylique, il est facile de se retrouver face à une multitude d’options. Pour vous guider dans vos choix, nous vous présentons ici un aperçu complet des différents éléments à prendre en considération.
Bien que des enseignes comme le « Géant des Beaux-Arts » et « Bosner » soient parmi les plus populaires, il est important de garder l’esprit ouvert et d’explorer d’autres options en fonction de vos préférences personnelles.
Je vous invite à découvrir les matériaux pour un bon déroulement dans votre pratique artistique :
Les supports :
Les châssis entoilés de la marque « Gerstacker » proposés par le « Géant des Beaux-Arts » captent particulièrement mon attention en raison de leur excellent rapport qualité-prix. Leur solidité, leur qualité de toile en coton ou en lin, ainsi que la possibilité d’opter pour des bords cloués ou agrafés au dos constituent des atouts appréciables.
Pour ma part, je préfère les bords cloués pour leur esthétique et leur liberté artistique accrue. Cependant, je respecte les préférences individuelles de chacun.
Il est important de savoir que les toiles en coton offrent une souplesse appréciable elle à également une bonne absorption de la matière cependant c’est un matériaux qui n’a pas une bonne résistance accrue aux variations de température La toile risque de s’endommager,
Tandis que les toiles en lin se distinguent par leur robustesse et leur durabilité, Elle est cependant beaucoup plus rigide. Bien que les toiles en lin est un prix plus élevé, elle sont de meilleurs qualité. En tant que débutant je conseillerais plutôt d’aller sur du cotons pour une expériences optimal.
Pour les supports en bois, une préparation minutieuse est essentielle afin d’éviter que le matériau n’absorbe excessivement la peinture et n’affecte les couleurs. Je fais ainsi référence aux supports en bois « Gerstacker Tintoretto », qui offrent un bon compromis entre qualité et prix, c’est malheureusement un support que je n’ai pas encore l’occasion d’expérimenter.
Pour les toiles cartonnées, celle disponibles chez « Bosner », bien que je n’apprécie pas personnellement leur rendu artistique, elle sont tres abordable et avec une bonne préparations il peut etre un bon compromis entre une toile et un support bois.
Les chevalets :
Ils représentent un élément essentiel pour travailler confortablement, que ce soit en position debout ou assise. Je déconseille tout de même de travailler à plat si vous peignez souvent pour éviter des douleurs, peindre incliné c’est mieux :))
Ils se déclinent en différents types, du chevalet d’atelier au chevalet de table, en passant par le chevalet Limagne et le chevalet d’exposition.
Il existe une gamme de prix variable pour les chevalets, correspondant à différentes qualités qui peuvent ne pas être indispensables au début, lorsqu’on débute. Les types de chevalets courants comprennent :
- Le chevalet d’atelier, le plus répandu et le plus polyvalent, pouvant être utilisé en position assise ou debout et placé directement sur le sol.
- Le chevalet de table, plus compact, est conçu pour être utilisé en position assise, posé sur une table ou un plan de travail.
- Le chevalet Limagne, facilement transportable, est généralement constitué d’un trépied et offre les mêmes fonctionnalités que le chevalet d’atelier.
- Le chevalet d’exposition, quant à lui, est destiné exclusivement à exposer vos œuvres lors d’expositions et n’est pas conçu pour la peinture.
Les pinceaux :
Deux principales catégories se distinguent : les pinceaux synthétiques, généralement confectionnés en nylon ou en polyester, et les pinceaux en poils d’animaux.
Les pinceaux synthétiques, qui en plus d’être végan, se démarquent par leur durabilité et leur facilité de nettoyage, cependant ils s’effiloches facilement et son plus rigide.
Tandis que les seconds offrent une meilleure absorption de la peinture, notamment pour les œuvres à l’huile, ils ont également une protections naturelle contre l’effilochage et son beaucoup plus souple. Cependant ils reste beaucoup plus chère et bien plus fragile.
Les pinceaux de la marque « Gerstacker » constituent une référence en matière de qualité-prix.
Pour les glacis, les pinceaux en poil de chèvre, tels que le « Dealer Graduate Round », se révèlent être d’excellents choix. Toutefois, je souligne que tout pinceau souple peut convenir, c’est a vous de définir de quelle type de pinceaux vous avez besoin en fonction des préférences et du style de travail de chacun.
Le spalter, de taille plus importante, est idéal pour la réalisation de grandes toiles, souvent conçu en matériau synthétique tel que le nylon ou le polyester, tout comme les autres pinceaux, des pinceaux en poil de porc existe également avec les même avantage et inconvénient, offrant une application franche et rapide, particulièrement adaptés pour les fonds et les effets de texture.
Bien que ces pinceaux puissent être plus coûteux lorsqu’achetés chez des fournisseurs spécialisés, vous pouvez trouver des alternative convenable chez des grossistes de bricolage comme chez Leroy Merlin, il est possible d’en trouver des alternatives à prix réduit tout en maintenant une qualité presque équivalente, comme les Slater, permettant ainsi une pratique aisée de votre art.
Les couteaux :
Ils s’avèrent particulièrement utiles pour créer des textures originales, notamment dans le cadre de l’abstrait ou de l’impressionnisme. Le Geanstarcker offre un excellent rapport qualité-prix. Il est important de faire une distinction entre un couteau à peindre et un couteau à mélanger : les couteaux à peindre ont une légère inclinaison au niveau du coude. Quant aux couteaux palettes, ils sont utilisés pour récupérer les peintures dans les pots et les déposer sur la palette, ou pour réaliser des mélanges. Ils se caractérisent par un manche et une spatule droite.
Les palettes :
Elles facilitent les mélanges de couleurs et sont disponibles en bois ou en plastique, selon les préférences de chacun, avec ou sans godets. Personnellement je préfère les palette transparente parce quelle sont aussi rigide que le bois sans l’inconvénient d’altérer les couleurs.
Je vous recommande d’éviter les palettes à usage unique pour limiter le gaspillage qui deviendrons plus cher au fur et à mesure et de privilégier pour les matériaux recyclés (de vielle assiettes ébrécher, des couvercle de pots…)
Il est crucial de protéger vos pinceaux en évitant de mélanger les couleurs directement avec leurs poils. Privilégiez plutôt l’utilisation d’un couteau pour effectuer les mélanges, puis appliquez la peinture sur votre toile à l’aide du pinceau. En respectant cette pratique, vous éviterez que la peinture ne s’infiltre dans la colle des poils, ce qui pourrait endommager prématurément votre outil de travail. Veillez également à faire sécher vos pinceaux avec la tête vers le bas ou à plat pour éviter l’accumulation d’eau dans la colle, et utilisez de l’eau à température modérée lors du nettoyage pour préserver leur intégrité. Pour plus de conseils sur l’entretien de vos pinceaux, consultez mon article dédié dans les tips artistiques.
Les vernis et le gesso :
Les vernis constituent la touche finale de toute œuvre, assurant non seulement une belle finition, mais également une protection contre les UV, la poussière, l’eau et le vieillissement. Cette dernière couche est à appliquer sur peinture totalement sèche attention au temps de sèche en fonction de la technique. Le choix du vernis, qu’il soit mat ou brillant, influence considérablement le rendu final de l’œuvre. Le vernis joue un rôle essentiel dans l’harmonisation du rendu global de votre tableau, offrant une intensification des couleurs et une régularité esthétique. Vous pouvez choisir entre une finition mate ou brillante, ou encore opter pour une finition satinée, offrant un équilibre subtil entre les deux. Il est également possible d’appliquer différents vernis sur différentes parties de votre œuvre, bien que cette technique puisse rendre l’obtention d’un rendu net plus complexe.
Le vernis en aérosol offre une application simple et rapide, mais il est recommandé de veiller à votre sécurité respiratoire lors de son utilisation. En revanche, l’application de vernis liquide est plus délicate et demande plus de temps de séchage, mais elle offre un résultat professionnel et durable, particulièrement esthétique sur le long terme.
Quant au gesso, il s’agit d’un enduit essentiel permettant d’obtenir une surface lisse, indépendamment du support utilisé. Bien que son application puisse se faire avec un splater, je préfère personnellement l’appliquer au pinceau pour plus de précision. Le gesso masque les grains de la toile, même sur des châssis pré-apprêtés, tout en prévenant l’absorption excessive de peinture par le support, ce qui est crucial notamment pour la peinture à l’huile, protégeant ainsi la toile de l’abrasion des pigments.
Enfin, le medium Long Paste est un enduit qui permet de créer des sous-couches plus denses, conservant leur forme après séchage. Tout comme le gesso, il est idéal pour apporter une texture différente à votre tableau, offrant ainsi une variété de possibilités artistiques.
En conclusion, le choix du matériel pour la peinture à l’huile et à l’acrylique dépendra de vos préférences personnelles, de votre style de travail et de votre budget. N’hésitez pas à expérimenter avec différents matériaux et techniques pour trouver ce qui vous convient le mieux.
Et surtout créé !
À bientôt,
Cathy 🙂
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